Aker et al. ont examiné l’association entre une large gamme de congénères d’acides perfluoroalkyles (APFA) et la santé cardiométabolique de la population inuite. Les APFA sont des contaminants que l’on trouve en fortes concentrations au Nunavik et qui peuvent avoir des effets négatifs sur la santé cardiométabolique, car ils sont liés à des affections telles que l’hypercholestérolémie, le diabète et l’hypertension artérielle. Les scientifiques de cette étude ont utilisé différentes mesures de l’enquête sur la santé Qanuilirpitaa ? menée pour et par les Inuits à travers les 14 villages du Nunavik à bord du NGCC Amundsen en 2017. Plus précisément, ils ont examiné les marqueurs cardiométaboliques (par exemple, LDL, HDL) et les résultats (par exemple, l’hypertension artérielle) à partir d’échantillons de sang et d’analyses de laboratoire. Leurs conclusions fournissent des preuves supplémentaires qu’une exposition élevée à des mélanges d’AAEFP peut augmenter le taux de cholestérol et de lipoprotéines. Cela met en évidence les risques associés aux PFAA à longue chaîne (PFNA, PFDA et PFUnDA) dans le contexte de l’Arctique, où ces contaminants sont plus présents en raison de la décomposition environnementale des alchohols fluorotélomères volatils.